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Le Chaput


Dans le bas du bourg, le promeneur ou l’automobiliste qui range sa voiture sur la place du Chaput s’est sans doute posé la question : « le Chaput, qu’est-ce que c’est ? »

Et bien ! c’est un petit ruisseau de deux kilomètres qui prend sa source dans les jardins derrière le cimetière, qui descend le long de la rue de Verdun en souterrain et qui suit son cours ensuite par la Trottelière et la Motte.

Ce ruisseau insignifiant et invisible la plupart du temps avait cependant une grande importance jusqu’à la Révolution. En effet, il partageait la paroisse et le bourg en deux parties.


L’ouest, du côté de Liré, dépendait des seigneurs de Liré, eux-mêmes vassaux des barons de « Chateauceaux » . Ainsi, la « bouère » de Sainte Catherine et le four à chaux du même nom appartenaient à la famille Chabot, seigneur de Liré. Le four était exploité par les moines du prieuré de Sainte Catherine qui payaient quatre deniers de rente féodale.

L’est, du côté du Marillais, dépendait de l’abbaye de Saint Florent le Vieil. Quelques moines bénédictins étaient d’ailleurs installés dans le prieuré au nord de l’église, dans la maison des filles Haie. Les moines avaient d’autres possessions dans la paroisse de Bouzillé dont « le Bois aux Moines » dont nous aurons l’occasion de parler dans un prochain article. Les seigneurs de la Bourgonnière étaient les vassaux de l’abbé de Saint Florent et les relations ont été souvent houleuses entre l’abbaye et les Du Plessis de la Bourgonnière.

La Révolution ayant supprimé ces dépendances, le ruisseau du Chaput a retrouvé une discrétion telle qu’il était nécessaire d’en retracer l’histoire.

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