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Photo du rédacteurjeanhaie49530

Le théâtre à Bouzillé (1)

Un peu d’histoire


 Les représentations théâtrales à Bouzillé remontent au début du XXème siècle, probablement en 1909. Le spectacle se déroulait alors dans le « pressoir des quarts ». C’est dans ce bâtiment, situé derrière l’église, entre l’école publique et l’école Notre Dame, que les paysans du domaine de la Bourgonnière payaient leur redevance qui s’élevait à un quart de la récolte.

  Pour la première pièce, « les deux captifs »,les acteurs s’exerçaient dans une petite salle, aujourd’hui disparue, près du presbytère sous la direction de l’abbé Suzanne.

  La guerre de 14-18 a interrompu les représentations car les acteurs étaient mobilisés et sur les dix qui jouaient dans la pièce, six seront tués au cours de ce terrible conflit.

  Avant 1914, le marquis de Saint Pern a fait construire le patronage à côté de l’école publique, bâtiment qui accueille aujourd’hui des classes de l’école Notre Dame.

 


Une affaire paroissiale


 La paroisse  joue un rôle primordial dans l’histoire du théâtre à Bouzillé :


- les metteurs en scène sont le plus souvent les vicaires. On a déjà cité, avant 1914, l’abbé Suzanne. En 1933, c’est l’abbé Rivereau qui y ajoute ses talents d’artiste en peignant le magnifique rideau de scène représentant la Grand’Fontaine, aujourd’hui disparue, avec le bourg en arrière plan ; (Voir un extrait du rideau). L’abbé Caillaud, à partir de 1938, dirige les acteurs. N’oublions pas le curé Besnard qui est le grand ordonnateur des spectacles qui ont suivi.




- la publicité pour les représentations est assurée par le bulletin paroissial Cocorico.


- les recettes alimentent la caisse des écoles privées à une époque où les salaires des maîtres et maîtresses n’étaient pas pris en charge par l’état mais par les familles et les séances permettaient des rentrées d’argent importantes, ainsi 100 000 francs (anciens bien sûr) en 1955.

 


Les filles d’un côté, les garçons de l’autre


  Eh oui ! On ne fait pas jouer ensemble les garçons et les filles. C’est en 1924 que les filles obtiennent le droit de monter sur les planches et elles interprètent une comédie et un drame comme on disait à l’époque.

  Par la suite, chaque année, les spectateurs auront donc droit à deux représentations, une par les filles, une par les garçons ;


  Conséquence inévitable : les rôles féminins sont tenus par les garçons : ainsi sur la photo, Michel Augereau tient le rôle de la femme.

 

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