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Les domestiques à la Mauvoisinière (1)

Les archives de la Mauvoisinière contiennent des cahiers de gestion du personnel du château depuis 1860, après la mort du comte Luc-Jean de Gibot, jusqu’en 1927, quelques années après le décès de la dernière marquise de Gibot, née Mac Allister.

 

  Les régisseurs

 

Ce sont eux qui sont responsables de la tenue de l’état du personnel.

Auguste Marçais, un brave homme, est parti après le décès du comte Luc-Jean qui, pour le remercier du travail accompli, l’a couché sur son testament d’une somme, rondelette pour l’époque,de 1000 francs.

Il semble que le personnel ait profité de la bienveillance d’Auguste Marçais et en ait sans doute abusé. Aussi, Auguste Oger de l’Isle, le nouveau régisseur, qui a été maire de Bouzillé, est chargé de remettre de l’ordre dans la propriété.

Ensuite, après la mort de Luc-Anatole, c’est le frère de la marquise, William Mac-Allister, qui gère le domaine jusqu’en 1913.

De 1921 à 1927, Georges Fresneau, qui a cohérité de la Mauvoisinière avec Ferdinand Bougère, s’occupe des biens du domaine et donc du personnel.

 

  Les fonctions des domestiques

 

Elles sont nombreuses ; en effet, il y a beaucoup d’employés à la Mauvoisinière. A la mort du comte, en 1855, on en compte 13.

Beaucoup travaillent dans le château, comme maître d’hôtel, « homme à toutes mains », femme de chambre, valet de pied, cuisinière ou lingère.

Deux portiers ou portières gèrent l’entrée de la propriété, à la porterie de l’Etang ou à celle de l’Eventoir.

Le palefrenier et le cocher ( voir la photo de Lucien Troger, dit « la Jeunesse ») sont responsables des chevaux et des déplacements.



D’autres s’occupent des terres du domaine, les jardiniers comme Jean Plard ou les vignerons. Les vachers ou vachères sont nombreux : Henri Brevet « doit soigner et panser les bestiaux ».

Plus original est le nom de basse-courière ; elle doit « traire les vaches, faire le beurre, soigner les volailles, aider pour le ménage, raccommoder le linge de la basse-cour et le laver ».

Une mention particulière pour les gardes : Pierre Robet, Jean-Baptiste Pineau, Jean Petiteau de Saint Rémy en Mauges, ( jugé en Cour d’Assises pour attentat à la pudeur et condamné à trois ans de prison en 1897), Pierre Germond et Louis Biotteau  à partir de 1910, se succèdent à ce poste.

Beaucoup sont de vieux serviteurs comme Pierre Vincent, domestique pendant soixante ans. Par contre, d’autres restent peu de temps, comme les vachères ou les valets de chambre.

 

( la suite dans le prochain article du blog)

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