Luc-Anatole de Gibot et Mary-Jane Mac-Allister n’ont pas eu d’enfant. Après le décès du marquis en 1873, la veuve ne s’est pas remariée. Elle a perdu ses frères, Alexandre et William et ses sœurs Hénor et Suzan.
D’autre part, la sœur de Luc-Anatole, Sophie-Nathalie s’était mariée en 1838 avec Joseph de Préaulx et le couple vivait au château de Tressé à Pouancé. De ce mariage était née une fille Marie-Sophie qui épousa en 1857 le marquis Etienne d’Aligre ; mais Marie-Sophie décéda très jeune, à 31 ans en 1873, sans enfants.
Dès lors, la succession de la marquise de Gibot était ouverte. La gestion des biens de la Mauvoisinière avait été confiée au frère de la marquise, William. A la mort de celui-ci en 1913, la marquise chargea Georges Fresneau, avocat-conseil de la banque Bougère à Angers de l’administration du vaste domaine.
Aussi, en février 1921, quelques mois avant sa mort, la marquise désigna par testament, comme légataires universels, le banquier Ferdinand Bougère (voir photo) qui fut député et sénateur du Maine et Loire et Georges Fresneau. Ce choix surprit beaucoup d’habitants de Bouzillé.
Les frais de succession étaient énormes, 1 696 000 francs de l’époque. Pour les régler, le domaine de Bois-Girault, à saint Philbert en Mauges, que Sophie, l’épouse de Luc-Jean de Gibot, avait apporté en mariage, fut vendu, ainsi que la plus grande partie des propriétés autour du château, 400 hectares sur 562.
L’indivision dura jusqu’en 1927 et c’est Ferdinand Bougère qui obtint le château. Bougère mourut en 1937 : il avait désigné comme légataires universels, les frères Paul et Charles Pousset qui se partagèrent la succession. Le château revint à Charles (voir photo) qui devint maire de Bouzillé de 1944 à 1952. De son mariage avec Marguerite Morard, il eut deux filles, Annick et Nicole.
A la mort de madame Pousset, la propriété fut divisée.
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