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Les jeunes de Bouzillé en Algérie

Les témoignages des anciens et les rubriques « Nos soldats » du bulletin paroissial « Cocorico » ont fourni des renseignements indispensables.


Un rappel historique :


La guerre d’Algérie, les « événements » comme on disait à l’époque, a débuté en 1954 et s’est terminée par le cessez-le feu du 19 mars 1962 et les accords d’Evian.


Nos jeunes soldats :


Ils ont été envoyés en Algérie dès l’année 1955, comme Noël Augereau parti comme infirmier. Leurs aînés, « les rappelés » à qui on a demandé de faire quelques mois supplémentaires, ont rejoint l’Algérie durant l’été 1956. C’est le cas de Robert Pineau et d’Eugène Evain, puis de Paul Poupard, Jean Macé, Gérard Ribalet, Robert Vincent et Guy Fillon. En novembre 1956, tous les rappelés sont rentrés en France.

C’est que la durée du service militaire s’allonge. Depuis 1950, elle était fixée à 18 mois, mais certaines classes vont être maintenues 28 mois ou même 30 mois pour Raymond Joliveau par exemple.


La préparation militaire, de 2 à 4 mois, se fait soit en France pour Marcel Réveillère à Coetquidan ou en Allemagne pour André Goulay, soit directement en Algérie pour Henri Pelé.

En 1956, 14 gars de Bouzillé sont en Algérie et, en 1957, sur 24 mobilisés, 15 sont en Afrique. Ceux qui ont déjà un frère en Algérie restent en France.


L’affectation de nos soldats :


Pour le plus grand nombre, ils sont près des zones de combat : Joseph Réthoré est artilleur, Henri Pasquier et Michel Réthoré servent dans les zouaves, Jean-Paul Bellion dans les tirailleurs, Claude Rouiller dans l’infanterie et Gilles Brevet est affecté dans l’infanterie coloniale.

D’autres sont chauffeurs comme Marcel Doizon à Orléanville ou Henri Pelé et Marc Robin qui « roulent les autorités ». Gilbert Delanoue sert, lui, dans l’aviation légère.

Pour certains, c’est le retour à leur profession du civil : Charles Bariller travaille dans les cuisines et Guy Sautejeau retrouve son métier d’instituteur.


Le moral ?


Reportons nous encore à « Cocorico » : les jeunes sur le terrain, comme Claude Rouiller, « se plaignent d’avoir des opérations trop fréquentes et des nuits passées à la belle étoile ». Marcel Doizon regrette le manque de distractions. Tous manifestent la nostalgie du pays, sont dans l’attente d’une permission qui se fait attendre et de la libération : « la quille ».


A partir de 1962, et du cessez-le feu, « au contentement de tous », les soldats reviennent à un rythme accéléré. Ils sont peu nombreux à partir en Algérie après cette date. C’est pourtant le cas de Daniel Réthoré qui rejoint, en 1963, le Sahara près de la base de Reganne et de ses essais de la bombe atomique française. Daniel revient en 1964.


Un cas particulier : Yves Bossé. En 1955, il s’engage pour trois ans dans les parachutistes. Il effectue 33 sauts dans les Aurès, en Egypte et à Chypre avec les colonels Massu et Bigeard.


Cette période en Algérie a paru bien longue à nos jeunes de Bouzillé, il faut souligner qu’heureusement, tous sont revenus.


Les reconnaissez-vous ?



Dans cet article, nous avons placé quatre photos de beaux militaires.

Sauriez-vous les reconnaître, même s’il est vrai qu’ils ont un peu vieilli ?


Alors choisissez entre Alain Brevet, Henri Pelé, Marcel Doizon, Marc Robin, Louis Toublanc, Marcel Réveillère, Louis Germond et Guy Baron.


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